La voiture du mois : la Ferrari Testarossa


La saga d’une voiture exceptionnelle : la Ferrari Testarossa

La Ferrari Testarossa fait rêver depuis toujours. Rouge, élégante, sportive…ne serait-ce pas l’idéale location de Ferrari ? Découvrons également son évolution sublimée, la 512 TR.

De nouvelles voitures dans les années 1970-1980 

Les années 1970-1980 voient Ferrari développer des gammes de voitures à moteur central arrière. Le concept existe déjà depuis 1968 chez le fameux constructeur italien, avec la 206 GT, mais sous la marque Dino. En effet, cette implantation mécanique empruntée aux bolides de compétition ne plaît guère à Enzo Ferrari, pour qui seul un moteur installé à l'avant est envisageable sur une voiture de tourisme. 

 

Cependant, la concurrence s'y conforme à partir de 1966 avec la Lamborghini Miura, suivie en 1971 de la Maserati Bora. Ainsi cette même année, Ferrari présente au Salon de Paris sa 365 GT4 BB - pour Berlinetta Boxer – qui démarre sa carrière commerciale en 1973, et inaugure la saga des Ferrari de route à moteur central. Cette BB est remplacée en 1984 par un modèle utilisant toujours le même châssis et la même structure, mais dont la carrosserie a été redessinée dans un style modernisé et incroyablement agressif. 

Supercar

 Ferrari Testarossa rouge de 3/4 face devant une zone boisée

La Ferrari Testarossa

La nouvelle venue reprend le nom d'un célèbre modèle de compétition des années 1950, la Testa Rossa (Tête Rouge), mais en un seul mot, afin de se créer une nouvelle personnalité qui affiche la couleur de ses caches arbres à cames. Sous le capot, tout a été repensé pour développer 50 ch de plus que sur la précédente BB. Il délivre ainsi 390 ch (puis 370 ch en version catalysée) à 6 300 tours, avec 50 mkg de couple à 4 500 tours pour une vitesse maximale de 290 km/h.

 

Si la Testarossa symbolise "la" Ferrari du golden boy des eighties, elle fait cependant pâle figure avec l'arrivée de la Lamborghini Diablo en 1990. Qu'à cela ne tienne, la Testarossa tente de remettre les pendules à l'heure en connaissant une première évolution dès 1992 avec la 512 TR

 

La Ferrari 512 TR : la Testarossa 2.0

Feu et grille arrière de Ferrari 512 TR rouge

La Ferrari 512 TR, continuité de la Testarossa

La puissance passe alors à 428 ch à 6 750 tr/min et la vitesse de pointe dépasse désormais la barre symbolique des 300 km/h en culminant à 314 km/h ! La 512 TR se distingue de la Testarossa par quelques retouches esthétiques (calandre affinée, instrumentation et sièges redessinés, jantes de 18 pouces...) mais surtout par quelques recettes invisibles comme un châssis bien plus rigide, un gain de poids de 40 kg, un freinage amélioré et un groupe motopropulseur abaissé de 3 cm. 

 

Tout cela contribue à rendre l'auto plus précise et réactive. Enfin, de 1994 à 1996, la 512 M (pour Modificata) clôturera la saga Testarossa. Reconnaissable à ses phares désormais fixes placés sous des vitres et ses feux arrière circulaires, la 512 M dispose surtout d'un flat twelve revu (nouveaux pistons, bielles en titane.…) pour produire 441 ch. 

 

L’élégance à l’Italienne 

Lorsque l'on se retrouve face à une 512 TR, le terme “berlinette" souvent associé à ces modèles à moteur central arrière fait rire. Avec une largeur de près de 2 mètres et une allure de sport-proto ayant troqué sa tenue de compétition pour une robe élégante, la 512 TR mérite davantage le qualificatif d'imposant coupé deux places. Celles-ci contrastent avec la finesse des stries des immenses prises d'air latérales, aidant au refroidissement des radiateurs qu'elles abritent. Leur design et mise au point sont dus à Leonardo Fioravanti, un aérodynamicien accompli et chef de l’équipe des stylistes responsables du dessin de la carosserie.
 

Ferrari 512 TR rouge de face dans un showroom

L'élégance à l'italienne

 

Sources : Magazine Autoretro Mars 2019 

 

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